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Aides à l’autonomie : à qui s’adresser ?Continuer à vivre chez soiL’entrée en établissementL’aménagement du logementLe soutien aux aidants

Aider les proches 

En France, 3,9 millions d’aidants apportent une aide régulière à un proche en raison de son âge ou d’un problème de santé (1). La relation d’aide peut parfois être difficile à vivre au quotidien pour les aidants et peut mener à l’épuisement. Point sur les structures et dispositifs de soutien dédiés à ceux qui accompagnent un proche.  

 Où s’informer et à qui s’adresser ? 

Les plateformes d’accompagnement et de répit ont pour mission de soutenir les aidants s’occupant d’un proche en perte d’autonomie. Elles proposent par exemple : 

  • Des informations pour aider à prendre en charge un proche atteint d’une pathologie entrainant une perte de l’autonomie comme la maladie d’Alzheimer. 
  • Un soutien psychologique aux aidants pour encourager à rompre l’isolement et prévenir les risques d’épuisement. 
  • Des sessions de formation sur différents thèmes comme la relation au quotidien avec son proche ou communiquer avec son proche. 
  • Des interventions à domicile pour prendre le relais des aidants. 
  • Des sorties culturelles et conviviales pour maintenir un lien social etc. 

Le point d’information local dédié aux personnes âgées et à leurs proches peut également être un lieu ressources pour les personnes qui accompagnent un proche âgé : des renseignements sur les démarches à effectuer pour bénéficier d’aides y sont disponibles. 

Pour trouver la plateforme d’accompagnement et de répit ou le point d’information local le plus proche de chez vous, consultez l’annuaire des points d’information locaux

Des lieux d’entraide et d’échange peuvent également apporter un soutien : des associations proposent des partages d’expérience entre aidants. 

Pour en savoir plus : Trouver du soutien

Droit au répit 

Le droit au répit pour les proches aidants est inscrit dans la loi et a pour objectif de préserver leur santé physique et mentale. Des structures de répit proposent un accueil temporaire aux personnes en perte d’autonomie dans le but de soulager leur aidant principal et ainsi éviter un épuisement : 

L’accueil de jour reçoit les personnes âgées une ou plusieurs fois par semaine et propose des activités adaptées. Il permet notamment de conserver un lien social indispensable tant pour la personne aidée que pour le proche aidant. 

L’hébergement temporaire dans un établissement permet d’accompagner la personne âgée pendant une courte période pour que le proche aidant puisse s’absenter plusieurs jours, par exemple pour prendre des vacances ou dans le cadre d’une hospitalisation. 

Ces temps de répit peuvent notamment être financés par l’Allocation Personnalisée d’Autonomie. 

Pour en savoir plus : Solutions d’accueil temporaire 

Concilier vie professionnelle et aide à un proche 

Cesser momentanément son activité professionnelle pour accompagner un proche en perte d’autonomie est possible avec le congé de proche aidant indemnisé par l’allocation journalière de proche aidant (AJPA). Le montant de cette allocation, versée par la CAF ou la MSA, est fixé à 58,59 € par jour. Les demandeurs d’emploi, les travailleurs indépendants, les salariés et les fonctionnaires peuvent bénéficier de cette allocation.

L’AJPA est versée dans la limite de 66 jours sur toute la durée de la carrière professionnelle.
Il est possible de bénéficier de l’AJPA pour une ou plusieurs personnes aidées.

Pour en savoir plus : Travailler et aider un proche 

Bibliographie 
1. DREES. Les enquêtes Capacités, Aides et REssources des seniors (CARE). 


©istockphoto – Ridofranz

Le témoignage de Danielle 71 ans, épouse de Patrick 72 ans, atteint de la maladie de Parkinson 

« Patrick avait 56 ans quand on a appris le diagnostic. Au bout de 10 ans sont apparus les troubles de la concentration et les baisses de tension qui provoquent des chutes. Depuis 2 ans, la situation s’est vraiment dégradée. Après des années à ses côtés, j’étais très fatiguée, je n’arrivais plus, seule, à le manipuler. En fin d’année dernière, mes enfants m’ont proposé de mettre en place une auxiliaire de vie pour le lever et le coucher. Je ne les comprenais pas. Pour moi, c’était mon rôle, je pouvais le faire toute seule, même si j’étais fatiguée. Un jour, une amie dans la même situation que moi avec sa maman m’a parlé d’un accueil de jour. Alors j’y suis allée avec elle et sa maman, puis j’ai décidé de venir avec Patrick. La première fois que je l’ai emmené à l’accueil de jour de notre ville, j’ai pleuré. J’avais l’impression de le laisser. C’est là que j’ai su que j’avais vraiment besoin d’aide. Et finalement, ça lui a plu : il est stimulé, fait de la gym, des sorties ! Et moi pendant ce temps je peux aller à mes rendez-vous tranquillement, faire des choses à la maison plus sereinement. »